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Pérouse, Assise et Gubbio (Ombrie) - Urbino (Marches)

25 au 31 mai 2013

Après deux semaines en Toscane, nous décidons d'aller visiter sa voisine, l'Ombrie. Certes moins connue, elle n'en est pas moins jolie et intéressante d'un point de vue historique. Plus verte et montagneuse que la Toscane, l'Ombrie court au pied des monts Apennins. Champs en culture et oliviers parsèment le paysage alors que forteresses et villages continuent de se percher sur les éperons rocheux, signe qu'ici aussi les hommes ont guerroyé.

Première étape, Perugia ou Pérouse, capitale de l'Ombrie et cité universitaire depuis le 13e siècle. Même si son centre historique et touristique, entouré de remparts, recèle de nombreux palais, places et églises, il n'en est pas moins très vivant notamment grâce à toute sa population estudiantine.

Palazzo dei Priori, Pérouse

Le Palazzo dei Priori est considéré comme l'un des plus beaux hôtels de ville italiens. Imposant et austère, sa construction a débuté en 1293 mais elle fut suivie de nombreux remaniements pendant les trois siècles suivants. Au dessus du portail, on peut admirer deux belles sculptures en bronze représentant le griffon et le lion, symboles respectifs de la ville et du parti guelfe.

La Fontana maggiore qui trône au centre de la Piazza IV novembre est dotée de superbes panneaux sculptés par un certain... Pisano (ce qu'ils ont dû voyager ces artistes pour gagner leur vie !). La place est aussi bordée par la cathédrale San Lorenzo qui n'a rien de spectaculaire, sa façade inachevée ayant été dotée d'un portail baroque qui n'a pas rapport avec le reste.

Oratoire San Bernardino, Pérouse
Après ces grands sites, nous avons pris plaisir à nous balader dans le centre historique qui s'étire sur près de 2 km... longs passages voutés, arches, ruelles, escaliers et bien sûr encore et encore des églises.

L'Oratoire de St-Bernardin nous a particulièrement plu; sa façade renaissance (1461) présente de jolis bas-reliefs finement sculptés.


À moins de 25km à l'est de Pérouse, c'est Assise... oui la ville natale de St-François. Beaucoup plus petite que Pérouse et hautement touristique, Assise nous a quand même charmés par son caractère médiéval et sa basilique dédiée au fils du pays, St-François.

«La ville d'Assise, gracieusement étalée sur les pentes du mont Subasio et encore entourée de ses remparts, n'a guère changé depuis le Moyen-Âge. Elle reste imprégnée du souvenir de saint François, comme en témoignent les nombreux récits de sa vie et de ses miracles. Sous l'influence de l'ordre religieux qu'il avait fondé, la cité a vu s'épanouir un art nouveau qui marque un tournant dans l'histoire esthétique de l'Italie.

Né en 1182, François, jeune homme riche et brillant rêvant d'une carrière militaire, se convertit en 1201 à la suite d'une fièvre grave. Il eut plusieurs apparitions de la Vierge et du Christ, notamment à La Verna où il reçut les stigmates du Christ. Ce mystique possédait une sensibilité tendre et populaire, tournée vers la nature, dont il célébra la simplicité dans ses textes

En outre, il encouragea une très jeune fille d'une rare beauté, Claire (Chiara) à fonder l'ordre des clarisses. Il mourut en 1226 après avoir établi, dès 1210, l'ordre des frères mendiants appelés franciscains.»

Basilique San Francesco, Assise

La Basilique San Francesco fut consacrée en 1253 et Assise fit appel aux grands maîtres de la Renaissance de Rome et de Florence pour rendre hommage au saint du pays. L'ensemble est imposant et étonnant. Il s'agit en fait de deux édifices superposés reposant sur d'immenses arcades. La Basilique inférieure, plus sombre et trapue, n'en est pas moins spectaculaire puisque complètement recouverte de fresques du 13e et 14e siècle.

Fresques de la nef de la Basilique San Francesco, Assise

La Basilique supérieure élancée et lumineuse offre un contraste saisissant. De 1286 à 1304, le fameux maître Giotto et ses disciples ont peint tout le tour de la nef 28 fresques évoquant la vie du saint. Autant de richesse et de grandeur peuvent paraître quelque peu paradoxal puisque Saint-François prêchait la pauvreté et la chasteté et vivait pleinement ses convictions.

Un peu plus au nord, c'est Gubbio, une autre cité médiévale fortifiée riche en histoire. L'attrait principal de Gubbio, c'est son architecture en étage. Construite sur les pentes abruptes du mont Ingino, en l'absence de terrain plat, ses habitants ont dû faire preuve d'ingéniosité; ils ont érigé d'importantes structures en arches pour créer les places et supporter les grands palais médiévaux, le tout accompagné de longues rues en lacets et d'innombrables escaliers.

Palais des Consuls sur la Piazza della Signoria, Gubbio

La Piazza della Signoria est dominée par l'austère Palais des consuls, un imposant édifice gothique, où se tenaient les assemblées du peuple. Érigé au sommet de la ville dès 1476, le Palais ducal fait face à la Cathédrale dont il n'est séparé que par un étroit passage. À Gubbio, on se sent à l'étroit partout, le manque d'espace est évident, la promiscuité au Moyen-Âge, ce devait être assez spécial !

Ah oui, on a oublié de vous dire... aujourd'hui pour faciliter la vie des habitants et des touristes, on a installé des ascenseurs pour grimper d'un étage à l'autre de la ville... ! On n'arrête pas le progrès, comme on dit !!!

Rencontre familiale De Serres à Urbino

Le 30 mai, nous avons un rendez-vous important à Urbino, une soixantaine de kilomètres au nord de Gubbio. Jacques, le frère de Lucie, en voyage d'affaires en Italie pour une semaine y était de passage pendant 2 jours. Une occasion qu'on ne pouvait manquer ! Notre dernière visite au Québec datant déjà de 2 ans, ce furent de joyeuses retrouvailles ! Et, en prime, nous sommes repartis avec du bon sirop d'érable et du vin de glace québécois ! Merci Jacques et salue bien toute la famille pour nous !

Palais ducal d'Urbino

Bien sûr, nous avons profité de l'occasion pour visiter Urbino qui, précisons-le, fait partie de la région des Marches. C'est une autre cité médiévale mais chacune ayant son caractère particulier, son charme propre, on ne se lasse pas de les découvrir. Ce qui distingue Urbino, ce sont ses bâtiments en brique rose. Ici, point de pierre, les carrières étaient trop éloignées, tout est en brique, même les pavés. Le Palais ducal qui date de 1472 est magnifique; du côté piazza, il est sobre et austère mais, face à l'ouest, il est décoré de deux gracieuses tourelles encadrant des loggias qui offrent des vues superbes sur les collines environnantes. On raconte que les florentins de passage s'exclamaient devant la splendeur du palais.

Marqueterie au Palais ducal d'Urbino

Le Palais ducal abrite maintenant la Galerie nationale des Marches qui offre au visiteur quelques chefs-d'oeuvre dont une toile de Raphaël qui est natif d'Urbino.

Les salles du palais ont conservé leur décoration d'origine.

Le studio où le duc Federico se retirait pour lire est particulièrement impressionnant avec ses murs complètement recouverts de marqueterie.

Sienne et le Chianti (Toscane)


20 au 24 mai 2013

Piazza del Campo, Sienne

À 80 km au sud de Florence, nous voici à Sienne, en plein cœur de la région du Chianti, le fameux vin toscan. Rivale de Florence au 13e et 14e siècle, Sienne garde en ses murs de nombreux témoignages de sa richesse passée. Gothique, construite sur 3 collines et entourée de remparts, ses rues en serpentin aboutissent toutes à la fameuse Piazza del Campo. En forme de coquille et en pente légère, elle est bordée de palais de brique et de pierre ocre. La grande façade et la tour du Palazzo Publico sont les symboles de Sienne. C'est autour de cette place que se déroule, deux fois l'an, la célèbre course «Palio delle Contrade». Il s'agit d'une course à cheval où, depuis la fin du 16e s., les 17 quartiers (contrade) de la ville s'affrontent au terme d'un défilé haut en couleur. C'est une folle cavalcade où tous les coups sont permis; le gagnant est le cheval qui passe le premier la ligne d'arrivée, avec ou sans son cavalier !

Cathédrale de Sienne

Autre source de fierté de la ville, son Duomo, qui n'a rien à envier à celui de Florence. Sa riche façade (14e s.) est de marbre blanc, rose et vert, comme celle de Florence; plus petite, elle est toutefois plus richement sculptée, de la vraie dentelle. Et que dire de l'intérieur ! La multitude de piliers noirs et blancs offre des effets de perspective étonnants. Mais c'est surtout le pavement des 15e et 16e s. qui est unique au monde : le sol est couvert de 56 panneaux de marqueterie de marbre illustrant des personnages mythiques et des scènes de l'Ancien Testament; quarante artistes ont travaillé à la réalisation de cette œuvre magistrale. En prime, un certain Pisano (vous vous rappelez Pise) est passé par là et a doté la cathédrale d'une chaire sculptée avec une incroyable finesse.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)
On ne peut séjourner à Sienne sans rencontrer une statue de Sainte Catherine... de Sienne, née un... 25 mars 1347 (la tire sainte Catherine...). Si votre éducation religieuse date de quelques décennies, cela devrait vous sonner les cloches... «Très jeune, elle est marquée par des phénomènes mystiques tels les stigmates et le mariage mystique qui la font connaître. Elle est l'une des figures marquantes du catholicisme médiéval par la forte influence qu'elle a eue dans l'histoire de la papauté. Elle est à l'origine du retour du pape d'Avignon à Rome et a effectué ensuite de nombreuses missions confiées par le pape, chose assez rare pour une simple religieuse au Moyen Âge.»

Sienne, c'est aussi le cœur de la région du Chianti d'où on tire le vin du même nom. «Le plus italien des vins rouges provient d'un mariage entre le raisin noir du sangiovese et du canaiolo et le raisin blanc du Malvasia et du Trebbiano. L'essence du Chianti, c'est le sangiovese.» Les vins du Chianti sont offerts à la dégustation dans tous les villages de la région. Nous avons passé deux journées complètes à nous balader en moto dans la région à travers collines et villages les plus jolis et typiques les uns que les autres : Castellina, Radda, Badia, Gaiole, Monteriggioni, Montepulciano, Volterra etc. Le conducteur de moto Réal a été toutefois exemplaire dans son abstinence durant la journée...

Forteresse de Monteriggioni

Nous gardons notamment un très bon souvenir de Monteriggioni puisque son accueil fut exemplaire : campés au pied des remparts de cette minuscule ville fortifiée (58 hab.) pendant quelques jours, ce fut notre camp de base pour l'exploration de la région.

Sculptures d'albâtre, Volterra
Volterra, haut lieu de l'exploitation de l'albâtre, est un lieu magique. Se promener dans ses rues, c'est comme se promener dans le temps : remparts, murs et nécropoles étrusques, théâtre romain et palais médiévaux se mêlent pour former un tout des plus étonnants. Et puis, comment ne pas s'exclamer d'admiration devant les œuvres des sculpteurs contemporains qui travaillent l'albâtre? C'est vrai que ce n'est pas d'hier que les italiens sculptent la pierre... la génétique doit y être pour quelque chose... !

Piazza Grande, Montepulciano

Montepulciano, lui aussi perché sur une colline, offre une vue splendide sur toute la campagne environnante ponctuée de vignes auxquelles on doit l'excellent vin noble (vino nobile) du même nom. Fait cocasse, la compagnie de moto Ducati avait choisi la Piazza Grande, face au Duomo pour faire un lancement de presse de son nouveau modèle 820cc. Alors que nous avions été obligés de stationner notre moto en bas de la ville, toute circulation étant interdite dans le centre historique, en arrivant à la Piazza, au premier coup d'oeil nous avons été étonnés de voir toutes ces motos bien garées en plein centre et nous nous sommes dits : «ah, voilà le bon stationnement qu'il aurait fallu trouver!» mais nous nous sommes vite rendus compte que toutes ces motos étaient identiques, de couleur rouge, et qu'elles étaient bien alignées autour de la place, chacune sur un tapis rouge...!

Nous profitons de l'occasion pour dire encore une fois à quel point nous apprécions notre moto. Quelle liberté elle nous offre! Si vous avez déjà voyagé en Europe, vous savez à quel point les 2 roues sont populaires, surtout les scooters, d'autant plus que maintenant les scooters peuvent atteindre 800cc! Pratiques en ville parce qu'ils sont automatiques et qu'ils offrent plus de rangement, avec une position plus adaptée lorsque vous êtes vêtus pour aller travailler, ils sont légion. De plus, un 125cc et moins ne requiert pas de permis de conduire moto lequel est long et coûteux à obtenir; seul un cours de 7 heures est exigé. Et parlant de liberté, cela nous surprend encore de voir les 2 roues faire fi de tous les règlements de la circulation. À part les feux rouges, disons qu'ils ne respectent pas grand chose et c'est toléré par les policiers et accepté par les automobilistes. Il est vrai que c'est vraiment super quand il y a un bouchon de pouvoir dépasser toute la file de voitures et de venir se placer à l'avant pour démarrer les premiers. De plus, cela nous permet d'accéder les centres urbains puisqu'il n'y a jamais de problème pour garer une moto (ni de frais d'ailleurs).

San Gimignano (Toscane)


14 au 16 mai 2013

Campagne Toscane avec San Gimignano et ses tours au sommet de la colline
Après l'agitation et les foules de Florence, il est bon de se retrouver dans la campagne toscane parmi les vignes et les oliviers en plein cœur du Chianti. Voilà le site de San Gimignano, un village de 7 000 habitants, bien fréquenté par les touristes, il faut le dire, mais qui a conservé quand même beaucoup de charme. Ses hautes tours qui s'élèvent au sommet de la colline qu'il occupe qui se découpent dans l'horizon sont sa signature distinctive. Quand on aperçoit pour la première fois sa silhouette au détour d'une courbe, on ne peut s'empêcher de s'arrêter pour une première photo... plusieurs autres suivront.


Les fameuses tours de San Gimignano, Place de la citerne

La raison d'être de ces tours ne fait pas l'unanimité parmi les historiens. Certains disent que les familles riches de la ville les édifiaient pour démontrer leur puissance et aussi se défendre alors que d'autres soutiennent qu'elles servaient plutôt aux teinturiers de San Gimignano, qui possédaient le secret de la teinture jaune au safran, pour colorer et faire sécher les longs pans de tissus à l'abri du soleil et de la poussière.


Place du Duomo
À San Gimignano, nous avons pris congé de visites de musées et d'églises, notre quota avait été atteint à Florence...

Simplement déambuler dans les rues, admirer l'architecture des édifices de briques et de pierres, déboucher sur de jolies placettes, flâner dans les boutiques qui offrent des produits locaux, s'arrêter pour écouter un musicien de la rue, grimper au belvédère, tel fut notre bonheur à San Gimignano.

Le soleil fut timide et la pluie menaçante la première journée, nous y sommes donc retournés le lendemain en prenant bien soin de faire un long détour par les petits villages environnants question de bien savourer le relief toscan.

Ces petites collines et ces chemins tout en courbes, un vrai régal pour le motard Réal !

Florence (Toscane)

11 au 13 mai 2013

Difficile, voire impossible de décrire Florence en quelques mots. Les plus grands artistes de la Renaissance y ont oeuvré. Des livres entiers lui sont consacrés. «Florence est sans doute la ville où le génie italien se manifeste avec le plus d'éclat et la plus grande pureté. Pendant plus de trois siècles, du 13e au 16e s., elle sera le berceau d'une exceptionnelle prodigalité, de toutes sortes d'esprits créateurs qui façonneront non seulement le visage de l'Italie d'alors, mais également celui de la civilisation moderne de l'Europe entière. Dante n'est pas seulement un immense poète, mais également un grammairien doublé d'un historien. Giotto est peintre mais aussi architecte. Michel-Ange est peintre, architecte, sculpteur, poète et penseur. Le prince qui incarne la splendeur de Florence, Laurent de Médicis dit le Magnifique, fut à la fois un fin diplomate et un politique réaliste, un ami des arts et des artistes, mécène et poète lui-même.»

Cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence

Au cœur de la ville, la Cathédrale forme avec le campanile et le Baptistère un extraordinaire ensemble de marbre blanc, vert et rose. Symbole de la richesse et de la puissance de Florence aux 13e et 14e s., la cathédrale Santa Maria del Fiore est l'un des plus vastes édifices du monde chrétien. Consacrée en 1436, de style gothique, elle impressionne tant par l'immense marqueterie de marbre qui la recouvre que par sa magnifique coupole qui a nécessité 14 ans de travail.

Façade et campanile de la cathédrale

Les lignes droites du campanile, svelte et élancé (82 m de haut) contraste harmonieusement avec les courbes de la coupole donnant à cet ensemble monumental toute la beauté et l'élégance qu'on lui connaît.

Mosaïque du dôme du Baptistère
Le Baptistère de marbre blanc et vert est de style roman, plus sobre. Ses portes de bronze, qui portent de fines sculptures, sont universellement reconnues. La porte du côté de la cathédrale est celle que Michel-Ange déclarait digne d'être la «Porte du Paradis». Son intérieur est grandiose et majestueux. La coupole est couverte de magnifiques mosaïques dorées du 13e s.


La Piazza della Signoria est le centre politique de Florence. Autour de la place, se dressent l'admirable Palazzo Vecchio, la Loggia della Signoria et, un peu en retrait, le palais des Offices. Cette place est ornée de nombreuses statues qui en font un véritable musée en plein-air.

Piazza della Signoria : Palazzo Vecchio à gauche et Loggia de la Signoria à droite

L'intérieur Renaissance du Palazzo Vecchio contraste avec son extérieur sombre et massif. D'abord siège du gouvernement de la ville au 15e s., il devint au 16e s. la résidence de Côme 1er et de sa cour d'où les décorations somptueuses des salles et des appartements; les thèmes y sont mythologiques, religieux et politiques.

Le Palais Pitti

Le Palais Pitti quant à lui, de l'autre côté de l'Arno, a aussi accueilli la cour des Médicis après que la famille Pitti, ennemie des Médicis, fut ruinée. Les Jardins de Boboli qui s'étendent en terrasses à l'arrière du palais incitent à la promenade et abritent aussi de magnifiques musées : musée des costumes, musée de l'argenterie et musée de la porcelaine.

Ponte Vecchio sur l'Arno, le plus vieux pont de Florence

Le Ponte Vecchio (vieux pont) enjambe l'Arno en son point le plus étroit. Datant de 1345, il a gardé son charme Renaissance et tout, comme à cette époque, il est envahi par les orfèvres et joailliers. Un corridor construit au-dessus des échoppes permettait aux nobles de la cour de circuler entre le Palazzo Vecchio et le Palazzo Pitti sans descendre dans la rue.

Enfin, il serait trop long ici de commenter tous les musées, églises et places de Florence qui ont retenu notre attention. Mentionnons néanmoins les plus importants : la Galerie des Offices, la Galarie de l'Académie, les églises San Lorenzo, Santa Croce, Santa Maria Novella, San Marco, Santissima Annuziata, la Piazza Michelangelo, le Jardin Bardi...

Florence, un incontournable ! Vous en reviendrez émerveillés par autant de beautés avec, en prime, un mal de cou à force d'admirer les hauts édifices et les plafonds couverts de fresques... !!!

Pise (Toscane)

9 au 10 mai 2013

Pise, c'est beaucoup plus que la célèbre Tour penchée. D'abord un peu d'histoire, c'est toujours intéressant... «Base navale romaine située à l'abri des pirates, Pise, république indépendante dès le 9e s., sut tirer parti de sa situation géographique. Devenue l'égale de Gênes et de Venise, elle contribua à préserver le bassin méditerranéen de la domination musulmane. C'est au 12e s. et au début du 13e s. que le commerce de la ville fut le plus florissant et que sa puissance maritime atteint son apogée. C'est à cette époque également qu'elle doit ses plus beaux monuments et la fondation de son université reconnue à travers le monde. L'enfant le plus célèbre de Pise est Galilée (1564-1642) qui se consacra tout jeune à l'astronomie et la physique. Comblé d'honneurs par le grand-duc de Toscane, il dut quand même répondre de ses théories concernant la rotation de la terre devant le tribunal de l'Inquisition et, à l'âge de 70 ans, pour éviter le bûcher, il fut contraint de renier sa doctrine.»

Place des Miracles : le Baptistère à l'avant, la Cathédrale, la Tour et le Cimetière (mur à gauche)
Impossible de ne pas s'exclamer à la vue de la Place des Miracles (Campo dei Miracoli) où se côtoient quatre édifices qui composent un ensemble monumental parmi les plus célèbres au monde : la Cathédrale, le Baptistère, la Tour penchée et le Cimetière.

La Cathédrale (Duomo), dont la construction a débuté en 1063 grâce au fabuleux butin rapporté des expéditions contre les musulmans, est aussi imposante de l'extérieur que de l'intérieur avec sa nef de 100 m de longueur. Sa façade de marbre sculpté avec quatre étages de galeries à colonnettes est de toute beauté. À l'intérieur, la chaire sculptée en 1311 est tout à fait admirable.

Le Baptistère qui fait face à la Cathédrale est lui aussi un bijou. L'intérieur abrite aussi une chaire magnifiquement sculptée en 1260 par le père de celui qui a sculpté celle de la cathédrale. Détail intéressant, la qualité sonore de cet édifice tout en rondeur : à toutes les 30 minutes, on nous en fait la démonstration en lançant vers le dôme un son sourd dont on entend l'écho rebondir sur ses murs.

Les fresques du Camposanto
Le Camposanto adjacent à la Cathédrale (15e s.) est complètement fermé par des hauts murs, il faut y pénétrer pour en découvrir toute la richesse. La plupart des admirables fresques qui ornent ses murs ont été malheureusement fortement endommagées par des tirs d'obus en 1944 mais d'importants travaux de restauration nous laissent quand même entrevoir sa splendeur passée. Les galeries où sont déposés de nombreux sarcophages gréco-romains sont pavées de quelque 600 pierres tombales. Assez impressionnant de déambuler sur celles-ci en lisant les inscriptions qui remontent à plusieurs siècles.

Depuis 1350, elle penche mais ne tombe pas !!!
La fameuse Tour penchée, à la fois clocher et beffroi, complète ce célèbre tableau de la Place des Miracles. Même si elle n'affiche que 4 degrés d'inclinaison (4m en son point le plus haut), selon l'angle d'où on l'observe, elle paraît beaucoup plus inclinée. On dit qu'elle aurait commencé à pencher très rapidement après sa construction (1350) dû à la nature alluvionnaire du sol insuffisamment résistant pour supporter le poids de la tour. Depuis toujours les architectes ont travaillé à corriger ce défaut. Actuellement, elle est considérée stabilisée et les visites, suspendues en 1990, ont pu reprendre en 2001.

Piazza dei Cavalieri
Mais à Pise, il y a encore plus... La Piazza dei Cavalieri (Place des Cavaliers), ancien centre politique du temps des Médicis, nous offre d'autres beaux édifices qui accueillaient autrefois l'ordre des Chevaliers de Saint-Étienne représentés par la croix de Malte et qui, aujourd'hui demeurent bien vivants, puisque transformés en École normale supérieure par Napoléon !

Église Santa Maria della Spina le long de l'Arno
Enfin, quoi de plus agréable pour terminer notre visite à Pise que de se balader tranquillement le long du fleuve Arno qui traverse la ville et d'admirer les palais et anciennes résidences qui le bordent de même que la coquette Église Santa Maria della Spina, un bijou de style gothique. Elle fut bâtie pour abriter une relique de la couronne du Christ (la Sainte Épine !) mais déménagée depuis car on craignait qu'elle soit emportée par une crue éventuelle de l'Arno.

Voilà, c'était Pise ! À ne pas manquer, il y a beaucoup plus à voir que la Tour penchée, nous en gardons un excellent souvenir !

Lucca (Toscane)


6 au 8 mai 2013

On dit que les terres de Toscane sont parmi les plus belles d'Italie ! Pays de collines, de douce lumière, de vignes et d'oliviers, c'est un pur enchantement ! Les villes regorgent d'histoire et d'art, les peintres et sculpteurs de la Renaissance y ont exercé leur art plus que n'importe où ailleurs.

Sur les remparts, magnifique floraison d'un arbre inconnu !!!
Notre première escale toscane est à Lucca (Lucques). Quel plaisir que de marcher sur les remparts qui ceinturent la vieille ville. La promenade de 4 km est large et bordée de grands arbres; réservée aux piétons et aux cyclistes, elle offre de belles vues sur les palais, églises, jardins et places de la vieille ville en même temps que sur la ville extérieure et les collines environnantes.

Les rues et les places du vieux Lucques ont conservé un charme particulier dû à leurs palais gothiques ou renaissance, à leurs tours seigneuriales, leurs boutiques anciennes, leurs portes ouvragées, leurs blasons sculptés et leurs élégantes grilles en fer forgé.

Cathédrale San Martino
Le Duomo (cathédrale) est dédiée à Saint-Martin. Sa façade de marbre blanc et vert finement sculpté date du 13e siècle. Le campanile, puissant et élancé, est allégé par l'alternance des matériaux, brique et marbre, ainsi que par la multiplication des baies, à mesure que la construction s'élève.

Volto Santo (Saint Visage) du 12e siècle
L'intérieur gothique abrite un gracieux petit temple, le «tempietto» qui accueille le fameux «Volto Santo» (Saint Visage), un grand crucifix en bois noirci par le temps, sculpté au 12e siècle. Il serait une réplique de celui que la légende attribue à un miracle : Nicodème, un disciple qui avait aidé à descendre Jésus de la croix, aurait gardé un fragment de la croix et aurait souhaité y sculpter le visage du Christ en souvenir. N'ayant pas de talent de sculpteur, quelle ne fut pas sa surprise, le lendemain matin, à son réveil, de trouver à ses côtés, une sculpture représentant le Christ en croix.

Édifiée sur l'ancien forum romain, l'Église San Michele in Foro (Saint-Michel) en impose plus que la cathédrale par sa taille, la richesse de la sculpture de ses quatre étages de galeries à colonnettes et aussi par sa situation sur une grande place élégamment bordée de demeures anciennes et de palais. L'intérieur roman contraste avec l'extérieur par sa simplicité.

Église San Michele in Foro
Notre coup de cœur va à la Piazza dell'Anfiteatro. Percée de seulement quatre portes, elle est entourée de maisons hautes peintes dans des tons d'ocre, le tout formant un ovale presque parfait puisque celles-ci ont été construites sur les ruines de l'amphithéâtre romain qui s'y trouvait aux 2e et 3e siècle. Magnifique lorsqu'inondée de soleil, elle pétille de vie avec ses terrasses et restos où se mêlent locaux et touristes.

Piazza dell'Anfiteatro
Enfin, il faut souligner que l'enfant chéri de Lucques est Giacomo Puccini qui y est né en 1858. Considéré comme l'un des plus grands compositeurs de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, il est issu d'une famille de longue tradition musicale dans laquelle cinq générations de musiciens se sont succédées. On lui doit plusieurs opéras dont notamment Manon Lescaut, Tosca, Madame Butterfly et La Bohème. C'est donc avec La Bohème que nous avons passé notre dernière soirée à Lucca. La représentation nous fut exclusive, dans notre camping-car, grâce à un DVD acheté au Musée Puccini. Filmé par Zeffirelli à la Scala de Milan, l'orchestre dirigé par le maestro Karajan, ce fut une soirée mémorable !

Les «Cinque Terre» (Ligurie)

1er au 5 mai 2013

À l'extrémité est de la Ligurie, les Cinque Terre (les cinq terres) sont en fait cinq villages côtiers accrochés aux falaises. Depuis des siècles, les hommes et les femmes de ces villages ont sculpté la montagne en terrasses pour y cultiver la vigne alors que d'autres ont préféré affronter la mer pour y pêcher leur subsistance. De minuscules criques abritent quelques barques mais la plupart sont tirées à terre le long de la rue principale qui descend au quai. Car ici, rien n'est plat, sauf la voie ferrée qui traverse les montagnes à travers de longs tunnels. En fait, la voie ferrée ne sort du tunnel que pour s'arrêter à la gare des villages, sitôt repartis, nous sommes replongés dans la noirceur. Un fait qui illustre bien la topographie de la région : autour des cinq villages qui s'échelonnent sur une quinzaine de kilomètres le long de la côte, on compte 7 000 km de terrasses cultivées !

Monterosso
Monterosso, le bourg le plus au nord est le seul qui dispose d'une plage digne de ce nom; il est de ce fait très populaire auprès des jeunes vacanciers.

Le village est séparé en deux par un éperon rocheux traversé lui aussi par un tunnel pour permettre la circulation entre les deux portions du village.

Les vestiges d'un château, une tour médiévale et un couvent du 11e siècle illustrent l'importance que cette localité avait autrefois.


Vernazza
Vernazza est attrayant avec ses hautes maisons colorées, ses cafés autour de la plage et son église, le tout agglutiné autour d'une anse bien protégée contre les assauts de la mer. Plusieurs qualifient Vernazza du plus joli village des Cinque Terre. Pour notre part, on n'a pu dire lequel était le plus joli; ils sont tous différents et on les a tous aimés ! Le tourisme est bien présent dans les Cinque Terre, même en cette fin avril mais, malgré tout, les villages ont su conserver une certaine authenticité et c'est ce qui fait leur charme.


Corniglia
Corniglia se distingue par sa position : accroché à un rocher à pic et entouré d'un vallon couvert de vignes, ses hautes maisons colorées semblent déposées sur un écrin vert.

C'est le seul village des Cinque Terre qui ne semble pas coincé, trop à l'étroit. On accède à la mer par un escalier de 377 marches, ça se mérite !


Manarola
Manarola est quant à elle nichée dans un couloir naturel qui se termine par un promontoire rocheux. Une minuscule crique bordée de rochers est intéressante pour les baigneurs mais bien trop petite pour accueillir les barques de pêche. Un brise-lame a été construit pour sécuriser un peu mieux ce petit port mais un gros treuil nous indique que la meilleure façon de protéger les embarcations est de les hisser hors de l'eau.

Riomaggiore
Riomaggiore est construit dans l'étroit vallon du torrent Major. Les maisons s'étirent en hauteur faute d'espace et s'appuient les unes contre les autres pour ne pas tomber semble-t-il ! Des venelles qui montent et qui descendent forment un labyrinthe dans lequel il est bon se perdre pour déboucher, à l'improviste, sur un petit potager qui abrite un citronnier.

La Péninsule des Cinque Terre, tant du côté mer que du côté terre, est depuis 1999 un parc national. De multiples sentiers de randonnée pédestre sillonnent ce territoire pour le plus grand plaisir des randonneurs. Malheureusement, les Cinque Terre ont été dévastés à l'automne 2011 par d'importants glissements de terrain consécutifs à plusieurs jours de pluie violente. Un triste bilan : sept morts et six disparus, l'éboulement des terrasses cultivées, des ponts et des routes emportés, des maisons, même des églises, inondées. Encore aujourd'hui, il reste de nombreuses traces de ce désastre; les travaux de réfection et de nettoyage ne sont pas terminés, la route principale entre Monterosso et Vernazza n'est toujours pas réouverte, un an et demi après la catastrophe. Le superbe sentier de randonnée qui relie les cinq villages en longeant la mer à travers les vignes en terrasses n'est pas réouvert lui non plus. Dommage, nous avions bien l'intention de le marcher... ce sera pour une prochaine fois.

Portovenere
Enfin, nous sommes aussi allés faire un tour à Portovenere tout au bout de la péninsule à l'embouchure du Golfe de Spezia, une autre perle de la Ligurie. Jusqu'au 15e siècle, elle fut la sentinelle de Gênes et une étape marchande importante. Son port est bien protégé d'autant plus qu'il est dominé par un éperon rocheux d'où l'église San Pietro veille sur la ville. Cette église du 13e siècle aurait été construite sur les fondations d'une précédente structure érigée par saint Pierre lui-même. Le Castello, l'ancienne forteresse génoise du 13e siècle remaniée au 16e siècle, demeure imposant et rappelle le rôle de gardien de la ville. Aujourd'hui, Portovenere est plus relax. C'est une station balnéaire animée avec un centre historique bien conservé très agréable à découvrir.

Voilà, c'est la fin de notre parcours ligurien. Prochaine étape : la fameuse Toscana !!! À suivre...

Gênes et la péninsule de Portofino (Ligurie)


26 au 30 avril 2013

La Ligurie
Nous débutons notre périple en Italie par la La Ligurie, la région nord-ouest de la côte italienne, voisine de la Côte d'Azur française. Cette région, qui forme un arc de cercle autour de la mer de Ligure, est entourée au nord par les Alpes et l'Appenin (chaîne de montagnes qui parcourent l'Italie du nord au sud sur 1000 km). Le littoral est rocheux, découpé et strié de vallées étroites et profondes perpendiculaires à la côte. Les fortes pentes des vallons intérieurs obligent une culture en terrasses. C'est l'Empire romain qui a donné son aspect actuel au paysage composé d'oliveraies et de vignes auxquelles se sont ajoutés légumes, fruits (melons, pêches) et fleurs en cultures industrielles.

C'est très impressionnant de circuler sur les autoroutes en Ligurie : on enfile les tunnels les uns après les autres le long de la côte réussissant ainsi à franchir rapidement de grandes distantes malgré le relief accidenté du littoral. Compte tenu de sa situation, la Ligurie connaît depuis toujours une intense activité maritime. Gênes (883 000 hab.), sa capitale, est d'ailleurs le plus grand port d'Italie et le second port méditerranéen.

Piazza Ferrari, Gênes
Dès 1100, Gênes, baptisée alors «République de St-Georges», est une citée indépendante et florissante dont la flotte comprend déjà 70 vaisseaux sortis de ses chantiers navals. Au 14e siècle, les marins de Gênes assurent la distribution des marchandises précieuses (soie, épices, or, pierres précieuses) provenant de l'Orient. Curieux paradoxe, c'est la découverte des Amériques par Christophe Colomb, un génois financé par l'Espagne, qui sonna le glas de la domination de Gênes sur le commerce maritime.

Coincée entre mer et collines abruptes, surnommée «la Superbe» au Moyen-Âge, Gênes se présente en étages et est truffée d'escaliers et de passages souterrains. Au niveau supérieur, les palais et les quartiers bourgeois bordent de larges avenues et offrent une vue sur la mer alors que les quartiers populaires peuplés des familles de marins forment un labyrinthe de ruelles étroites le long du port.

La via Garibaldi, une ancienne voie romaine, est l'une des plus belles rues d'Italie, bordée de somptueux palais du 16e siècle. Partout en ville, de petites places (piazza) plus jolies les unes que les autres et souvent ornées de fontaines et de sculptures offrent des lieux de détente et de rencontre aux génois.

Cathédrale San Lorenzo de Gênes
La Cathédrale San Lorenzo élevée du 12 au 16e siècle présente une façade gothique typique de l'architecture génoise avec ses rangs alternés de blocs de marbre blanc et noir. L'Église de la Santissima Annunziata (17e siècle) est, quant à elle, une des plus riches de Gênes. Récemment restaurée, sa fastueuse décoration baroque mêle l'or, les fresques et le stuc pour former un ensemble des plus spectaculaires.

Enfin, on ne peut passer sous silence, les deux spécialités gastronomiques de Gênes : la foccacia et le pesto. Toutes les deux sont absolument délicieuses ! Lucie se demande encore comment les italiennes peuvent garder leur ligne à manger autant de pâtes et de pain !

À une quarantaine de kilomètres à l'est de Gênes, un promontoire rocheux s'avance en mer, c'est la péninsule de Portofino, un des paysages les plus séduisants de la Riviera ligure. Les liguriens ont à cœur de conserver ce littoral intact, bien à l'abri des grands développements hôteliers. Ainsi, la pointe de la péninsule est protégée par un parc national et, à Portofino, aucune nouvelle construction n'a été autorisée depuis 50 ans.

Portofino
C'est donc bien sûr à moto que nous avons exploré cette péninsule, chaque ville ou village ayant son caractère propre, un charme bien particulier. D'abord la célèbre et chic Portofino ! Oh, surprise ! Elle est minuscule ! ! ! Petit village de pêcheurs, Portofino groupe ses maisons colorées au fond d'une crique naturelle. Son petit port, bordé de cafés, de restos et de boutiques huppées, peut abriter à peine une dizaine de voiliers et yachts. Elle est bien animée par cette belle journée ensoleillée et il est bien agréable de gravir les escaliers qui mènent à la petite église de San Giorgo et qui nous offre de splendides vues sur le port et le golfe de Rapallo.

Santa Margherita Ligure et Rapallo sont les localités qui bordent la péninsules à l'est. Leurs agréables promenades en bord de mer, leurs grandes marinas, leurs restaurants élégants, leurs hôtels et leurs plages en font des stations balnéaires achalandées de la Riviera.

San Rocco
Pour notre part, nous avons eu un coup de cœur pour San Rocco, un petit village perché sur un éperon rocheux et Camogli, à ses pieds en bord de mer. De San Rocco à Camogli, deux choix : 20 minutes à pied dans des sentiers abrupts mais pavés puisque c'est le seul accès à plusieurs villas bâties à flanc d'une montagne plantée d'olivier et d'arbres fruitiers ou 5 km de route en lacets !

Des passages étroits, des escaliers, des arcades, des porches, des filets de pêche, des chats qui dorment au soleil, de hautes maisons colorées se pressent les unes contre les autres en bordure d'un antique petit port encore bien actif, voilà Camogli !

Camogli
Quelle animation avec les bateaux de pêche qui rentrent au port, les enfants qui jouent au ballon, les conversations entre amis sirotant un apéro au café, les vacanciers qui prennent du soleil sur la plage de galets, les «mammas» qui étendent leur lessive sous la fenêtre et les vieux qui commentent toute cette agitation... ! Camogli, authentique et bellissimo !